mercredi 25 juin 2014

Comment trouver sa voie et la concrétiser dans ce monde ?

Le 25/06/2014

Actuellement, la plupart d’entre nous sommes dans un espace de changement, dans une zone intermédiaire où nous sommes en train de redéfinir ce que nous sommes, ce que nous désirons et comment nous voulons l’exprimer. Ce passage est un moment aussi difficile qu’agréable, car même si nous commençons à prendre confiance et à voir notre nouvelle vie se dessiner, nous sommes aussi confrontés à nos peurs, à nos angoisses et à nos doutes face à cette nouvelle destination inconnue. Nous sommes un peu comme des enfants, perdus dans ce nouveau monde que nous tentons de comprendre et dans lequel nous essayons de créer aussi sincèrement que possible notre rêve. Et cela est d’autant plus difficile que ce rêve doit trouver un moyen de devenir concret, il doit passer de la vibration à la matérialisation. Et ça, c’est un fameux challenge ! Parvenir à créer concrètement, c’est être capable de transformer l’énergie de notre cœur en une réalité « professionnelle » réalisable, tangible et rentable. Car, bien sûr, puisque nous sommes de ce monde et que nous ne pouvons le renier, nous devons pouvoir « être » et « créer » ce que nous sommes en tenant compte des réalités terrestres qui existent aujourd’hui.

Notre tâche actuelle n’est plus de nous connecter vers le haut en tentant de faire remonter nos vibrations, elle consiste désormais à nous connecter vers le bas et à laisser descendre nos vibrations et notre lumière sur cette terre. Pour la plupart d’entre nous, nous ne sommes plus sur ce chemin où nous avons besoin de retrouver notre cœur divin ; ce cœur, nous y sommes connectés à chaque instant, quelles que soient nos pensées ou nos humeurs et nous savons maintenant très bien que même dans nos moments les plus bas, nous sommes inséparables de la source puisque nous sommes cette source. Nous savons que nous ne sommes jamais séparés de notre cœur divin. Ce qui nous est demandés à présent, c’est de manifester cette source sur terre, de laisser se matérialiser cette lumière en étant un canal à la fois transmetteur et à la fois acteur. Car pour que ce nouveau monde puisse naître sur terre, c’est par l’action que nous pourrons le construire. Le temps du travail intérieur est révolu pour nombre d’entre nous. Je sais qu’en réalité ce travail ne se finit jamais, car notre conscience ne cesse d’évoluer et de grandir, mais comprenez ceci : nous devons maintenant incarner cette apprentissage et cette vibration lumineuse que nous avons développée pour penser, parler puis AGIR ! Après tant de théorie, il est temps maintenant pour le sculpteur de se mettre à sculpter afin de répandre à travers son œuvre sa lumière. C’est par cette lumière que les autres seront touchés et c’est de cette façon que leur propre lumière au sein de leur cœur aura cette envie de rayonner à son tour.

Lorsque nous entrons dans cette action, dans le début de ce qui sera la concrétisation de notre lumière, nous sommes souvent perplexes et plein de doutes. Nous entendons au fond de nous notre âme crier : « vas-y, ne craint rien… Je suis avec toi et tout va bien se passer », mais nous entendons aussi notre mental nous hurler : « surtout pas, tu es fous, ce n’est pas raisonnable, c’est trop dangereux ! ». Malheureusement, il n’existe pas de recette pour passer outre ce combat intérieur. C’est un moment fatiguant par lequel il est nécessaire de passer afin de se libérer de ses peurs. Certains mettront sans doute plus de temps que d’autres, mais ne nous décourageons pas, tout le monde trouve la sortie un jour et ce jour-là, nous nous rendons compte que c’est bien plus qu’une sortie : c’est une porte d’entrée ! C’est l’entrée vers le monde magique et merveilleux de notre pouvoir de création, d’amour, de joie et de paix.
Mais, plus concrètement, puisque c’est de ça qu’il s’agit aujourd’hui, je veux revenir sur l’importance pour chacun de nous de s’investir dans la réalisation de son nouvel emploi, de sa nouvelle fonction ou de son nouveau rôle, peu importe comment vous voudrez le définir. Il est important de comprendre que c’est ce que nous sommes, ce que nous ressentons et ce qui nous fait vibrer qui est l’outil créateur. Nous nous interrogeons souvent sur le « comment » nous pourrions développer notre propre énergie pour en faire « un vrai job », parfois même nous en sommes encore à nous demander ce qui nous fait vraiment vibrer et nous nous sentons donc totalement éloignés de ce que pourrait être notre future vie. Toutefois, où que nous en soyons sur ce chemin, pour beaucoup, nous sommes arrivés à un point où même si nous ne savons pas encore ni « quoi », ni « comment », nous savons que notre vie d’avant n’est plus possible. Le désir de créer quelque chose de nouveau, de plus vrai et de plus représentatif de ce que nous sommes, est bien présent. Ce désir, cette évidence que nous vibrons, est la première des étapes pour cette nouvelle vie et si nous sommes souvent impatients de trouver notre voie, il faut savoir que c’est sans doute aussi parce que nous avons encore des peurs et des doutes à transmuter avant de démarrer. Nous ne pouvons pas créer cette nouvelle voie sur les mêmes schémas qu’avant et pour parvenir à vraiment concrétiser notre création propre, nous sommes obligés de lâcher tous les anciens systèmes de pensées et d’actions.

Pour devenir l’acteur de sa propre lumière, il est nécessaire de vivre dans la confiance et dans la foi, car il est très rare que notre voie se dessine clairement et précisément avant que nous ne la commencions. Dans la majorité des cas, c’est jour après jour que se construit peu à peu notre fonction. C’est une confiance aveugle et une écoute totale de soi-même qui permettent d’être et d’agir chaque jour selon ce qui vibre en nous. Cette matérialisation journalière de notre vibration crée alors les synchronicités qui vont dessiner, au fur et à mesure, notre chemin. Il n’y a pas besoin de connaître à l’avance tous les détails de ce que nous allons réaliser pour se lancer et commencer à agir, en fait, il n’y a même pas besoin d’en connaître les grandes lignes. Pourtant, nous passons souvent par cette recherche et c’est normal, car ce que nous cherchons c’est être rassurés, simplement. Alors qu’en fait, n’oublions pas que tant que nous cherchons cette sécurité, cela signifie que nous avons peur et que donc nous n’avons pas confiance…

Arrêtons de chercher, arrêtons de vouloir savoir « quoi », « comment » et « pourquoi », et restons juste à l’écoute de ce qui nous fait vibrer, de ce qui nous fait nous sentir dans la joie, puis exprimons-le par pur plaisir dans la matière. En agissant ainsi, nous n’aurons plus à chercher notre voie, c’est elle qui nous trouvera !

mercredi 18 juin 2014

Pourquoi rencontrons-nous toujours les mêmes problèmes?

Le 18/06/2014

Lorsqu’un problème vient à nous, nous essayons toujours de le fuir, de le contourner ou de le résoudre. Pour cela, nous avons tendance à utiliser notre mental afin de réfléchir et d’ainsi tenter de trouver la solution à notre problème. C’est un réflexe pour nous, humains, car comme nous sommes faits pour vivre dans l’harmonie, nous allons donc toujours nous diriger vers le chemin qui, nous le croyons, sera le plus rapide. Et pourtant, c’est de loin la moins bonne façon de résoudre réellement un problème.

Quand la vie nous amène une difficulté, immanquablement, c’est que nous l’avons attirée. Elle, elle ne fait que répondre à notre énergie et nous renvoyer exactement la difficulté qui est en résonance avec notre propre vibration. C’est donc nous qui attirons ce que vous vivons. Mais au-delà de cette réalité où il ne s’agit pas de se culpabiliser au sujet des mauvaises choses que nous attirons, il faut être conscient que la magie se cache derrière. En fait, rencontrer une difficulté c’est attirer à nous une vraie source d’évolution. 

Chaque problème est un cadeau, ce n’est que son emballage qui est laid, mais pour le savoir, encore faut-il être d’accord de le déballer. Chaque chose qui arrive et que nous jugeons négative n’est en fait qu’une opportunité de la vie pour découvrir la souffrance que cela réveille en nous et enfin pouvoir s’en libérer. Car, sans le réveil de cette souffrance, comment pouvez-vous savoir qu’elle est en vous et comment pouvez-vous alors la transmuter et vous alléger ? C’est notre mental qui juge chacun de nos problèmes et les voit comme des épreuves difficiles, mais il n’est en est rien. Lorsque nous parvenons à ne plus les voir de cette façon et que nous ne résistons plus en tentant de les résoudre coûte que coûte, nous pouvons simplement les voir avec notre cœur et notre conscience et décider d’en faire un outil unique d’évolution et de mieux-être.

Dernièrement, une personne était venue à moi concernant une difficulté qu’elle avait à dire « non ». Tout dans sa vie se dessinait de telle manière que cette difficulté pour elle se trouvait partout : dans son boulot, dans sa vie de couple, dans ses relations,…  Durant des années, elle avait, soit contourné, soit fui, soit baissé les bras devant ce problème et elle venait me voir, car elle ne trouvait plus de solutions pour parvenir à le gérer. En venant, elle pensait que j’arriverai à la faire changer, qu’elle deviendrai plus forte et arriverai peut-être à oser émettre un « non » ferme quand elle le devait, mais ce n’était pas de ça dont elle avait besoin…

En travaillant avec elle, son âme nous a montré les origines de sa difficulté. Nous avons découvert que cette incapacité à dire non, venait du fait que lorsqu’elle était enfant, son père disait toujours « non » à tout. Elle en a tellement souffert que chaque fois qu’elle devait refuser quelque chose à quelqu’un, c’est comme si elle ouvrait à nouveau une porte sur la blessure de cet enfant et étant insupportable pour lui, il l’empêchait de le faire. En fait, il n’y avait rien à changer chez elle et je crois qu’il n’y a jamais rien à changer chez personne ! Ce n’est pas nous qui devons changer, ce sont juste nos blessures, nos peurs, nos croyances, bref nos mémoires qui doivent être libérées afin que nous puissions juste, non pas changer, mais redevenir nous-même, redevenir ce que nous sommes vraiment. Elle n’était pas ce qu’elle croyait être, elle n’était pas une personne qui n’osait pas s’affirmer et refuser, il était juste question d’une petite fille en souffrance qui avait besoin de guérir pour pouvoir de nouveau être ce qu’elle était vraiment.

Lorsque trois semaines plus tard, j’ai revu cette personne, les événements dans sa vie avaient changés de telle manière qu’elle n’était plus confrontée à devoir dire « non ». Tout ce qui dans sa vie était positionné pour la forcer à rencontrer cette peur avait disparu ! Plus rien dans sa vie ne venait la percuter et la forcer à dire « non » ou à refuser. Je ne dis pas que cela ne lui arrivera jamais, mais cela signifie que cette blessure étant libérée, elle n’a plus eu besoin d’être confrontée à ces situations et elles n’ont plus eu raison d’avoir lieu.
Toute sa vie elle avait contourné et tenté de fuir cette peur du « non » qu’elle redoutait tant, et plus elle la fuyait, plus elle revenait en force. Ce que son âme lui demandait c’était simplement d’écouter ce que cette peur faisait revenir à la surface, de laisser ses émotions s’exprimer pour qu’elles puissent enfin se libérer et se dissoudre. C’est si simple et pourtant nous avons tant de mal à comprendre cela et à le mettre en pratique. Combien de gens, pour arriver à ce qui leur semble être une solution, vont plutôt suivre des stages d’affirmation de soi et ne font, en réalité, que se battre contre leur propre enfant blessé. Ils tentent désespérément de l’endurcir pour qu’il arrive enfin, par la force à dire « non » et lorsqu’ils y parviennent, comme la vie continue de leur renvoyer ce qu’ils vibrent, elle ne ferait que leur projeter des situations encore plus difficiles, nécessitant encore plus de force pour parvenir à refuser… Ils entrent alors dans un combat qui s’amplifie de jours en jours et duquel, s’ils continuent de résister, ils ne sortiront jamais gagnants, puisqu’en fait c’est contre eux-mêmes qu’ils se livrent un combat.

Rien de ce qui nous arrive ne doit être perçu comme un combat que nous avons à livrer pour obtenir notre liberté. La résistance et les efforts sont les seuls responsables de notre souffrance et ce n’est que lorsque nous décidons de poser les armes que nous pouvons voir ce que la vie nous amène comme un cadeau et enfin trouver notre liberté.

lundi 2 juin 2014

Comment savoir si c’est bien mon intuition que j’entends?


C’est une des questions que l’on me pose le plus souvent et c’est normal, car ce n’est pas si évident que ça, en tout cas, pas tant qu’on n’a pas compris les quelques principes de base au sujet de l’intuition.
 
En fait, notre réelle difficulté, contrairement à ce qu’on pourrait le croire, ce n’est pas de ne pas entendre notre intuition, c’est de ne pas connaître la différence entre les voix de notre intuition, celles de notre mental et celle de nos émotions.

Notre mental, c’est notre égo. C’est notre parent raisonnable, autoritaire, persécuteur, calculateur et surtout peureux. Ses phrases commencent toujours par : « tu dois… », « il faut … », « tu ne peux pas… », « c’est mal… », « tu es bête… », … Il fonctionne souvent à plein tube toute la journée et en y prêtant un peu d’attention, il est pratiquement impossible de ne pas le détecter en tant que tel. Lorsqu’il essaye de se faire passer pour votre intuition, ses ruses sont toujours les mêmes. Puisqu’il est extrêmement peureux et craintif, il essaye de se protéger lui-même de tout ce qui lui semble être un danger.

Il va donc toujours opter pour ce qui est déjà connu afin de rester dans ses habitudes qui le rassurent. Tout changement l’effraie, car il représente une prise de risque incontrôlable pour lui. Ensuite, il va également toujours pencher pour la sécurité absolue, qu’elle soit financière (comme garder son emploi s’il est sûr, choisir des études en fonction de la demande), ou relationnelle (rester en couple pour ne pas risquer de ne retrouver personne). Et cette sécurité, il est prêt à tout pour la garder !  Il préfère aussi qu’on reste discret, qu’on se fonde dans la masse pour rester invisible, car de cette façon, il sait qu’on attirera beaucoup moins de jugements et de critiques. Une autre de ses ruses, c’est de nous dire qu’on n’est pas capable,  qu’on n’y arrivera pas ou qu’on n’est pas assez bon pour faire quelque chose. Il tente tant bien que mal de nous persuader que nos désirs et nos rêves ne sont peut-être pas si importants que ça et que nous serions certainement plus heureux en ne les suivants pas. Bref, il agit comme un vrai père aimant… mal ! Et en fait, c’est ce qu’il se passe, notre mental, notre égo, ce n’est pas un ennemi, c’est un père qui aime mal. Il nous aime vraiment et s’il agit ainsi, c’est parce qu’il est persuadé que tout ça c’est pour notre bien. Il aime mal, mais il aime… Ne soyez donc pas en guerre contre lui, soyez juste conscient qu’il est de loin votre moins bon conseillé,  mais comprenez-le simplement. Néanmoins, lorsque vous entendez une voix qui répond au moins à une de ces peurs, soyez toujours conscients du fait qu’il s’agit de votre mental et non de votre intuition.

Ceci dit, votre intuition peut aussi vous déconseiller de faire quelque chose ou de changer quelque chose, mais la différence c’est que contrairement à votre mental, ce n’est pas par la peur qu’elle sera motivée, mais bien par la sagesse.

Là où les choses se corsent un peu, c’est lorsque les voix nous parviennent de nos émotions, car elles peuvent à la fois provenir de notre intuition, de notre âme, et à la fois de notre égo, de notre mental. En réalité, puisque rien n’est jamais séparé,  elles proviennent même des deux à la fois. Comment alors s’y retrouver ?

Nos émotions sont le langage de notre corps, elles nous indiquent ce qu’il se passe à l’intérieur de nous, leur rôle est donc de nous faire parvenir une information. Toutefois, c’est à nous de comprendre cette information en nous interrogeant sincèrement à son sujet. Pour mieux me faire comprendre je vais vous donner un exemple…

Lorsqu’une émotion de tristesse vient vous submerger suite à un sentiment de ne pas être apprécié par les autres, cette émotion vient simplement vous donner l’information que lorsque vous ne vous sentez pas apprécié par les autres cela vous rend triste. Suite à cette émotion, les voix s’agitent et votre mental peut vous assaillir de multiples messages qui peuvent parfois être pris pour de l’intuition. Il peut vous dire que ce sont les autres qui sont égoïstes et méchants ou bien que c’est vous qui êtes bêtes et que personne ne vous aime, ou alors que de toute façon vous êtes bien mieux chez vous tout seul et que vous n’avez pas besoin des autres. Lorsqu’il est plus malin, il va même se déguiser en messager spirituel en vous disant que ce sont des gens qui ne sont pas encore éveillés et qu’ils n’en peuvent rien, mais que vous, vous êtes bien plus évolué spirituellement et que vous leur pardonnez et les aimez quand même. Faites attention, il adore jouer à ça et nous, on adore le croire lorsqu’il nous attribue ce rôle supérieur! En fait, il va utiliser toutes sortes de tactiques mentales pour tenter de trouver des solutions et des réponses à ce qu’il se passe, car pour lui, ce qui compte c’est de ne plus ressentir ce qui vous fait souffrir.

Votre âme, elle, à travers cette émotion, ce qu’elle vous demande simplement, c’est de regarder cette blessure en face afin de pouvoir la transmuter, la libérer.

Votre intuition peut donc parfois sembler vous emmener « au front », alors que votre mental aura l’air de vous protéger, mais comprenez qu’il n’en est rien. Le mental voudra toujours vous protéger de la souffrance, car il ignore que celle-ci peut être dépassée et libérée, alors que votre âme par l’intermédiaire de votre intuition, optera toujours pour votre évolution en vous suggérant de vous rendre là où vous souffrez pour enfin vous défaire de votre douleur.
Lorsque l’on comprend la différence entre les rôles de notre mental et de notre âme, il est plus facile de déceler où se trouve réellement les messages de notre intuition. Quoi qu’il en soit, c’est par nos diverses expériences que nous apprenons jours après jours et que nous pouvons percevoir les pièges de notre égo et les sagesses de notre intuition.

Caroline Blanco

Chaque semaine, vous pouvez retrouver mes articles sur mon site internet : www.guerisonintuitive.com ou les recevoir par mail en vous inscrivant à ma newsletter.

lundi 26 mai 2014

Les codes sacrés pour la désactivation des peurs


Le 26/05/2014

 

Si vous êtes en train de lire ces lignes aujourd’hui, c’est parce que vous êtes conscients d’être sous l’influence de vos peurs et c’est déjà une très grande chose en soi. Nos peurs sont un des plus grands freins à notre épanouissement et s’en rendre compte est le premier pas vers la liberté.  Derrière nos peurs, se cachent toutes nos blessures profondes, celles que notre enfant intérieur ne peut gérer. Elles sont si profondément enfouies qu’il est presqu’impossible d’y accéder de manière consciente. Nous le savons ou du moins, nous le sentons. Et c’est pour cette raison que nous recherchons tous la formule magique qui pourra enfin nous libérer de ces souffrances.
Ce que je vais vous dire va vous décevoir, je le sais, car j’ai souvent été à votre place, j’ai souvent cherché cette fameuse formule, mais elle n’existe pas ! Aucun « code sacré »,  aucun « nettoyage stellaire » et aucune « activation énergétique » ne vous permettra de vous libérer de vos souffrances et de vos peurs. Que vous ayez envie d’y croire, c’est normal, car il s’agirait d’une façon plus facile et plus rapide d’y parvenir. D’ailleurs, tous ceux qui vous promettent ces tours de magie y croient vraiment, eux aussi. Mais comprenez bien que rien d’extérieur à vous ne peut vous guérir ou vous libérer de quoi que ce soit, y compris de vos peurs et de vos souffrances. Chacun de nous est le seul maître capable de cela.

Alors, vous me direz que lorsque vous travaillez avec ce genre de codes ou d’activations, vous sentez que vous vibrez d’avantage et que vous vous sentez mieux. Oui, c’est vrai, mais pendant combien de temps vous sentez-vous mieux? Est-ce que de retour dans votre vie active et réelle, cette vibration dure-t-elle ? Vos peurs et vos souffrances ont-elles disparues définitivement?

Lorsque nous travaillons avec ce genre d’outils magiques, nous sommes pareils que n’importe quel humain qui cherche à combattre ses peurs et ses souffrances : certains vont regarder la TV, d’autres vont lire, d’autres vont dormir et d’autres encore vont sortir faire la fête ou boire. Pendant ce temps, bien  sûr que les peurs n’existeront plus et que chacun se sentira mieux. Chacun à sa façon va trouver le moyen de se sentir mieux, tout simplement en fuyant ce qui le gêne, en se créant une bulle qui durant un moment pourra lui éviter de souffrir. Et nous faisons juste la même chose. La seule différence est que notre bulle, elle, est « spirituelle », mais c’est seulement le moyen que nous choisissons qui est différent. Certes, nous pouvons le trouver plus lumineux, mais cela reste une fuite vers un mieux momentané et non un travail concret et efficace, qui lui se verrait et se vivrait à chaque moment de votre vie. Si nous sommes conscients et que nous décidons volontairement et en toute sincérité de nous échapper pour nous sentir mieux pendant un moment, alors c’est très bien et il n’y a aucun mal à cela, mais croire que nous sommes en train de travailler et de nous libérer de nos peurs par un moyen miraculeux, c’est se fourvoyer.

Lorsque je rencontre quelqu’un pour un travail de libération, je mentionne toujours le fait que moi, je ne fais que guider et mettre chacun sur la voie de sa libération. Mon rôle, aussi parfait qu’il soit en tant que metteur en scène dans ce travail, ne peut jamais remplacer celui de l’acteur lui-même. Et même s’il est rare que celui qui vienne me voir ne soit pas prêt à se libérer de ses mémoires, il arrive parfois que certains croient n’avoir qu’à recevoir la guérison, mais cela ne fonctionne pas comme ça.  Se libérer d’une mémoire, d’une peur ou d’une souffrance, c’est avant tout prendre conscience des programmations qui ont étés faites et de pourquoi elles ont étés faites. Derrière chaque peur, il existe une partie de nous-même qui demande à être comprise, pardonnée et aimée. Qui peut faire ça à votre place ? Personne. Même si quelqu’un peut vous aider, il n’y a que vous qui pourrez vous guérir. Alors, le voulez-vous vraiment, êtes-vous prêt pour ça ?

Caroline Blanco