Ce mois de juin a été assez difficile à gérer pour moi et sans doute pour vous tous, d’ailleurs… Plusieurs dates étant fortement chargées énergétiquement ( dont le 06, le 21 et le 23) et amenant chacune son lot de perturbations, nous ont bousculées, frustrées voire renversées afin de rééquilibrer notre niveau de conscience. Je vous passerai les détails de tout ce qu’elles ont générées chez moi pour uniquement m’attarder sur cette prise de conscience qui, pour ma part, était vraiment essentiel à mon évolution…
Plusieurs
éléments, ces derniers jours, sont venus pour me confronter à une
vielle blessure restée ouverte en me piquant à vif sur cette plaie que
je croyais pourtant cicatrisée. Depuis ma plus tendre enfance, j’éprouve
ce besoin de plaire à tout le monde et donc d’être ce qu’on appelle
« une bonne personne », quelqu’un de serviable, de gentil, de poli,
d’intelligent et j’en passe. Pour ça, j’ai toujours été prête à tout
donner, tout offrir, tout sacrifier. Bien sûr, je n’ai pas non plus dit
que j’étais sœur Thérésa, mais j’en ai toujours fait beaucoup plus pour
les autres que pour moi. J’ai toujours fait des choses que je n’avais
pas nécessairement envie de faire pour faire plaisir aux autres. Il y a
plusieurs raison à cela, ce n’est jamais aussi simple que ça n’y paraît
et le nœud est toujours plus gros que ce que l’on ne le croit au départ,
mais dans les grandes lignes, j’ai réalisé que je voulais qu’ils soient
heureux afin que moi aussi je puisse l’être. Je me sentais, en quelque
sorte, responsable du bonheur des autres et automatiquement responsable
aussi de leur malheur. Dans cet état d’esprit, il est donc impossible de
ne pas faire tout ce qui leur fait plaisir plutôt que de se faire
plaisir à soi-même. Même si ça à l’air assez tordu, c’est assez simple
pour un enfant d’en arriver à cette croyance. Il suffit de vivre
quelques expériences où lorsque vous ne faites pas ce que quelqu’un vous
demande ou attend de vous, il s’en suit de la colère ou de la tristesse
de sa part pour que ayez vite le sentiment que cela est de votre faute
et que donc le malheur de cette personne est du à ce que vous n’avez pas
fait ou été. Puis, d’autres expériences vont vous montrer que lorsqu’au
contraire vous faites ou êtes ce que la personne désire, elle est
contente, et c’est de cette façon que votre croyance se fonde et s’ancre
en vous pour le reste de vos jours… Jusqu’à ce que vous soyez
confrontez à elle, comme c’est le cas pour moi aujourd’hui ! De cette
croyance d’origine, n’oublions pas qu’un tas d’autres parasites viennent
se greffer. C’est le cas de la culpabilité qui naît si on ose refuser,
de la peur d’entrer en conflit avec les gens qu’on aime et de risquer de
les perdre, puis de la plus puissante, celle de ne pas être aimé.
Pour
en revenir donc à ce qu’il m’est arrivé cette après-midi, il faut que
je commence par le début et donc par ce qui s’est passé les jours
précédents…