mercredi 3 juillet 2013

Oser dire "non" et en assumer les conséquences

Ce mois de juin a été assez difficile à gérer pour moi et sans doute pour vous tous, d’ailleurs… Plusieurs dates étant fortement chargées énergétiquement ( dont le 06, le 21 et le 23) et amenant chacune son lot de perturbations, nous ont bousculées, frustrées voire renversées afin de rééquilibrer notre niveau de conscience. Je vous passerai les détails de tout ce qu’elles ont générées chez moi pour uniquement m’attarder sur cette prise de conscience qui, pour ma part, était vraiment essentiel à mon évolution…


Plusieurs éléments, ces derniers jours, sont venus pour me confronter à une vielle blessure restée ouverte en me piquant à vif sur cette plaie que je croyais pourtant cicatrisée. Depuis ma plus tendre enfance, j’éprouve ce besoin de plaire à tout le monde et donc d’être ce qu’on appelle « une bonne personne », quelqu’un de serviable, de gentil, de poli, d’intelligent et j’en passe. Pour ça, j’ai toujours été prête à tout donner, tout offrir, tout sacrifier. Bien sûr, je n’ai pas non plus dit que j’étais sœur Thérésa, mais j’en ai toujours fait beaucoup plus pour les autres que pour moi. J’ai toujours fait des choses que je n’avais pas nécessairement envie de faire pour faire plaisir aux autres. Il y a plusieurs raison à cela, ce n’est jamais aussi simple que ça n’y paraît et le nœud est toujours plus gros que ce que l’on ne le croit au départ, mais dans les grandes lignes, j’ai réalisé que je voulais qu’ils soient heureux afin que moi aussi je puisse l’être. Je me sentais, en quelque sorte, responsable du bonheur des autres et automatiquement responsable aussi de leur malheur. Dans cet état d’esprit, il est donc impossible de ne pas faire tout ce qui leur fait plaisir plutôt que de se faire plaisir à soi-même. Même si ça à l’air assez tordu, c’est assez simple pour un enfant d’en arriver à cette croyance. Il suffit de vivre quelques expériences où lorsque vous ne faites pas ce que quelqu’un vous demande ou attend de vous, il s’en suit de la colère ou de la tristesse de sa part pour que ayez vite le sentiment que cela est de votre faute et que donc le malheur de cette personne est du à ce que vous n’avez pas fait ou été. Puis, d’autres expériences vont vous montrer que lorsqu’au contraire vous faites ou êtes ce que la personne désire, elle est contente, et c’est de cette façon que votre croyance se fonde et s’ancre en vous pour le reste de vos jours… Jusqu’à ce que vous soyez confrontez à elle, comme c’est le cas pour moi aujourd’hui ! De cette croyance d’origine, n’oublions pas qu’un tas d’autres parasites viennent se greffer. C’est le cas de la culpabilité qui naît si on ose refuser, de la peur d’entrer en conflit avec les gens qu’on aime et de risquer de les perdre, puis de la plus puissante, celle de ne pas être aimé.

Pour en revenir donc à ce qu’il m’est arrivé cette après-midi, il faut que je commence par le début et donc par ce qui s’est passé les jours précédents…

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